MONTMAUR, J’ADORE !
En ces temps contraints, l’association des Amis de Montmaur vous invite à vous aérer l’esprit au travers d’un moment ludique où les sentiments et les souvenirs pourront-être mis en prose, en rimes et pourquoi pas en images.
N’hésitez pas à retrouver de vieux poèmes ou à prendre votre plus belle plume, votre plus beau clavier ou vos plus beaux crayons et pinceaux et à nous adresser vos pensées les plus poétiques autour de Montmaur.
Ouvert à tous, les textes pourront-être accompagnés d’une photographie et/ou d’un dessin de la part des enfants et/ou des plus grand, ils seront à adresser à l’adresse suivante :
montmaur-jadore@amisdemontmaur.com
Vous pourrez les signer de votre nom, ou d’un pseudonyme.
A réception, ces derniers seront mis en ligne sur notre site :
Dans l’onglet : Montmaur, j’adore !
Vous pouvez dès à présent, retrouvez des textes qui pourront inspirer votre créativité.
Même en rimes soyez toujours respectueux dans vos écrits et vos visuels.
Au plaisir de vous lire et de le faire partager, à vos plumes…
Prenez soin de vous !
Découvrez les derniers textes...
A l’abri du château de Montmaur
Au pieds des séculaires contreforts
Les violettes de Printemps
Redoublent d’efforts
Pour nous offrir le réconfort
De penser que les jours chatoyants
Se Succèdent ici depuis près de mille ans
Hauts et forts
Face aux sombres temps
Pour nous annoncer les bons moments
Qui d’abord
Nous attendent à Montmaur
Jean P.
Montmaur
Tel le nid d’un oiseau posé dans le feuillage,
Au pied d’un rocher brun est placé dans le village.
Paré d’un fier château, surmonté d’une tour
On l’aperçoit très bien à deux lieues d’alentour.
Les Maures, nous dit-on, lui donnèrent son nom,
Ils campèrent chez nous durant cinquante lustres
Pour occuper bientôt la vallée d’outre-mont
Laissant les souvenir d’envahisseurs bien rustres.
La Béous, la Sigouste irriguent notre terre
Généreuse en moissons, en fruit délicieux
Et bien d’autres produits qui la rendent prospère,
Dont le goût savoureux fait bien des envieux.
De très vastes forêts de toutes parts l’entourent,
Mais, celle des Sauvas, attrait des randonneurs
Est la plus fréquentée par tous ceux qui savourent
La montagne, l’air pur, les fleurs et leurs senteurs.
N’oublions pas le Buëch, paresseuse rivière
Bien caché par les rails et va son petit train
Sans verser un brin d’eau au sol de la Ribière
Préférant la donner aux Veynois riverains.
Le calme promeneur épris de botanique
Pourra être surpris par des plans convoités.
Bure lui livrera sa fleur qu’on dit unique,
Quitte à la rechercher en lieux inusités.
Je n’ai rien dit des gens, mais il vaut mieux se taire…
Avec des sympathiques il y a des hargneux
Reflet traditionnel d’à peu près tous les lieux.
A chacun d’entre nous d’en faire l’inventaire.
Reviendront-ils les jours où toutes les familles
Vivaient en bonne entente, unissaient leur effort
Et partageaient leurs joies ; où les mêmes faucilles
Moissonnaient plusieurs champs dans un commun accord.
Il reviendra ce temps, mais à la condition
Que refleurisse au cœur d’une génération
L’ardente et fière foi qui animaient nos Pères :
En servant mieux leur Dieu, ils servaient mieux leurs frères !
EB